Découvrez mon activité d'Ostéopathe à Bromont-Lamothe (63230)

Qu’est-ce que l’ostéopathie ?

L’ostéopathie est une médecine holistique manuelle qui considère le corps dans son ensemble. Elle s’intéresse notamment au système myo-fascio-squelettique mais aussi tous les tissus de soutien (tissu conjonctif...), les liquides ainsi qu’aux émotions.

La “lésion” ostéopathique, ou dysfonction, est caractérisée par une restriction de mobilité d’une articulation, d’un organe, d’une membrane... C’est à dire que son mouvement initial est perturbé et devient asymétrique. Cette asymétrie est le plus souvent causée par une perte d’élasticité des tissus (réaction cicatricielle, spasme musculaire etc…).
Une lésion dite “primaire” peut entrainer une rection du corps tout entier qui cherche à se rééquilibrer. Ce rééquilibrage tend à créer d’autres dysfonctions, dites secondaires, et pouvant apparaitre bien éloignées de leur origine.

D’où la nécessité pour l’ostéopathe de s’intéresser à l’animal en entier lors d’une séance d’ostéopathie.

Les différents types d’ostéopathie

L’ostéopathie musculo-squelettique

Cette pratique s’intéresse aux structures osseuses, musculo-tendineuses et aux articulations vertébrales et des membres.
Aussi appelée Ostéopathie structurelle, ces techniques reposent sur l’étude de l’articulation, sa forme, son mouvement, son degré de mobilité, et donc toutes les tensions qui peuvent s’exercer dessus. L’ostéopathe va ainsi mettre en tension des structures comme les articulations en se servant des os comme bras de levier. Ces techniques peuvent générer une décoaptation des surfaces articulaires pouvant provoquer les fameux “Crack”...

Ces mises en tensions via les os vont permettre la levée des tensions sur la structure visée par l’ostéopathe pour ainsi lui redonner toute sa mobilité.

Le “Crack” obtenu lors certaines manipulations n’est absolument pas gage d’une bonne réussite de la technique ni du relâchement de la tension concernée.


L’ostéopathie fasciale ou fonctionnelle

Les fasciae sont une sorte de “toile de fond” du corps et permettent de relier les différents systèmes (crânien, viscéral et structurel) les uns aux autres. Ce sont des membranes fibro-élastiques qui recouvrent différentes structures anatomiques. Elles sont reliées entre elles, formant ainsi un réseau complexe faisant le lien entre toutes les parties du corps “du bout de la queue à la pointe du nez”.

Les fasciae ont pour fonctions de “séparer” différentes structures afin qu’elles puissent se mouvoir les unes par rapport aux autres et permettent de diffuser ou de ralentir les transmissions de force dans le corps.
Par exemple, la peau aussi est un fascia. Tous les organes et les muscles sont recouverts par des fasciae.

Les techniques dites “fasciales” s’intéressent spécifiquement à ces structures et nous permettent de travailler sur une articulation donnée par l’intermédiaire de ces enveloppes et tous les muscles qui s’y attachent. Ainsi l’ostéopathe ne prend plus les os comme bras de levier mais va se concentrer directement sur les muscles, fascias et les membranes en tensions.


L’ostéopathie cranio-sacrée

L’ostéopathie cranio-sacrée peut être considérée comme une approche osseuse, membraneuse et liquidienne.
En effet, l’ostéopathe va s’intéressé aux os de la boite crânienne ainsi qu’au sacrum via des structures membraneuses (les méninges) et liquidiennes (le liquide céphalo-rachidien ou LCR).

Plus précisément, il existe une continuité anatomique entre le crâne et le sacrum via le système nerveux central enveloppé par les méninges et le LCR (Liquide Céphalo-Rachidien). Les méninges font le lien anatomique direct entre le crâne et le sacrum et peuvent être considérées comme un “élastique” entre ces deux structures.
Le LCR circule dans ces structures anatomiques grâce aux mouvements du crâne et du sacrum et créé un Mouvement Respiratoire Primaire (MRP), une sorte de va et vient perceptible par l’ostéopathe et qui donne un aperçu global des tensions présentes dans tout le corps.

Donc, si une tension apparait sur l'une des deux extrémités (le crâne ou le sacrum), l'autre en sera automatiquement perturbée. Ainsi, la mobilité ou l’absence de mobilité de l'un peut influencer celle de l’autre, et vice versa. De même, des « blocages » sur un n’importe quel étage vertébral peut perturber l'axe cranio-sacré, réduisant la mobilité du crâne et du sacrum.

L’ostéopathe va donc interagir avec les os du crâne, des meninges et du LCR pour poser un diagnostic des tensions présentes et ainsi les corrigées via ces mêmes structures.


L’ostéopathie viscérale

Elle se concentre sur les organes et les tissus qui les maintiennent. Localisés dans la cavité pelvienne, abdominale, thoracique ou la gaine viscérale du cou, les viscères sont liés entre eux avec le reste du corps par l’intermédiaire de différents tissus (continuité les uns avec les autres via les fascias, ligaments, aponévroses, artères, veines...). Ils sont aussi attachés à la colonne vertébrale et au diaphragme.

L'abdomen est aussi une zone d'innervation importante régit par le système nerveux. En effet, une vertèbre en dysfonction entrainera le dysfonctionnement de l’organe qu’elle innerve, et vice-versa. Ce concept est aussi valable lors du traitement ostéopathique, la levée de tensions d’un organe peut entrainer la libération des tensions sur l’étage vertébral innervant cet organe et inversement.

L’ostéopathie somato-émotionnelle

Faite le lien entre le corps (« soma », corps physique) et les émotions (le psychique), d’où le terme somato-émotionnel (ou psychosomatique).

“Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime”

Il faut bien comprendre que tout ce qui n’est pas conscientisé, éprouvé, extériorisé, restera engrammé dans le corps, dans différents organes et pourra ressortir sous la forme de douleur, de symptôme, de mal-être. Ce lien est désormais bien établi dans le milieu scientifique, grâce à de nombreuses recherches sur le sujet.

En effet, le corps garde en mémoire les traumatismes, physiques d’une part, mais aussi émotionnels d’autre part. Les techniques somato-émotionnelles peuvent permettre de libérer ces blocages.

Ces techniques valent aussi bien sur les humains que sur les animaux. En effet, depuis 2015, l’animal est enfin reconnu comme « un être vivant doué de sensibilité » dans le nouveau code civil. De plus, il existe des échanges émotionnels entre l’animal et son propriétaire, qui à la longue se concrétisent physiquement chez l’animal.